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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 12:19

 Les derniers espoirs du berceau de l’humanité de voir l’une de ses équipes accéder pour la première fois au dernier carré d’une Coupe du monde de football se sont envolés hier avec la défaite du Ghana face à l’Uruguay lors du deuxième quart de finale. Suley Muntari a fait un match correct. Y allant même de son but d’une frappe pure des 35 mètres. Mais son abattage défensif et sa capacité à percuter, à éliminer, à créer le danger dans le camp adverse n’ont pas été à la hauteur des prestations auxquelles nous a habitué depuis le début du tournoi André Ayew le titulaire du poste. Même si les partenaires de John Mensah n’ont pas outrageusement dominé de la tête et des épaules la Céleste, la victoire de cette dernière aux tirs au but dans les conditions que l’on connait a un arrière goût de hold-up et un pestilentiel relent d’injustice.

 

Notre indignation, il nous semble utile de le rappeler, n’a rien à voir avec une « afro-solidarité » de mauvais aloi ou un panafricanisme sournois à la sauce football. Simplement, nous estimons qu’il est inacceptable que le résultat d’une rencontre soit travesti par le fait d’une grossière tricherie. Disons-le simplement : n’eût-été la honteuse intervention du pourtant talentueux Luis Suarez (dont la statue sera bientôt érigée à Punta Carretas l’un des quartiers chics de Montevideo) à la 121ème minute des prolongations, le Ghana serait certainement à l’heure qu’il est en demi finale de la Coupe du monde.

 

A l’échelle planétaire, le football est à n’en pas douter le sport roi. Et malheureusement aussi, celui où toutes proportions gardées, les injustices sont les plus récurrentes et le nombre de tricheurs le plus élevé. Certes il y a les textes fondamentaux ou plus exactement les règles du jeu élaborées par l’International Board en 1882, et censées veiller à une certaine équité. Mais force est de constater que ce cadre règlementaire est aujourd’hui plus que jamais en phase de désuétude avancé. Outre le désormais incontournable débat sur l’arbitrage vidéo réclamé à cor et à cri par tous ou presque, il va de soi que le « conseil de sécurité » du football gagnerait à se donner un sérieux coup de jeune et à adapter ses règles au goût du jour. Selon l’International Board, toute action irrégulière dans la surface de réparation adverse doit être sanctionnée d’un carton jaune ou rouge et d’un pénalty. Jusque là tout va bien. Mais doit-on qualifier ou punir de la même façon une intervention illicite sur un adversaire dans la surface de réparation (alors qu’il n’est pas évident que l’action ainsi enrayée aboutirait forcément sur un but) et une interception manuelle du ballon par un joueur de champ sur la ligne des buts désertés par le gardien? La justice et l’équité dans des cas pareils à celui d’hier ne seraient-elle pas plutôt d’accorder directement le but au lieu de passer par l’hypothétique case du pénalty ? Ces questions à notre avis méritent d’être posées. Certes dans le contexte, il y a surtout le texte comme dirait quelqu’un.  organisation

Il n'en deumeure pas moins que le respect de l’esprit à notre sens , recommanderait à l’International Board de se départir de son conservatisme suranné en réaménageant la lettre. Pour que les footballeurs cessent de faire le lit de la tricherie et des hold-up.


                                                                                             

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 12:10

 Le match entre les Dragons blancs de Slovénie et les Boys des Usa comptant pour la deuxième journée du groupe C a été au-delà de toutes les attentes. Dans un Ellis Park bondé, cette partie a véritablement été au propre comme au figuré, un régal pour les spectateurs.


De cette rencontre, on a certes retenu l’audace d’un sélectionneur. Menés rapidement au score (13ème minute) suite à une superbe frappe enroulée d’une vingtaine de mètres de Walter Birsa, puis par Zlatan Ljubijankic (42ème minute), les poulains de Bob Bradley rentraient au vestiaire avec deux longueurs de retard. A ce moment de la rencontre, on a alors pensé que les carottes étaient plus que cuites pour les USA. Dès la reprise de la partie, Bob Bradley opte immédiatement pour deux remplacements. Robbie Findley laisse sa place à Benny Feilhaber, tandis que Maurice Edu remplace José Francisco Torrès. Comme quoi, il ne faut pas nécessairement attendre le dernier quart d’heure pour faire bouger les choses. Avec sa puissance et sa justesse, le jeune Edu a stabilisé l’entrejeu où les boys étaient justement à la peine à la première mi-temps. Et comme si cela ne suffisait pas, le brave Bradley à la 80ème minute sort Oguchi Onyewu son défendeur central, pour Herculez Gomez un attaquant. Question de forcer le destin.

A la fin de la partie, les Usa avaient remis les pendules à l’heure. D’abord grâce à Landon Donovan à la 48ème minute d’une frappe surpuissante dans un angle impossible. Puis à la 82ème minute par l’entremise de Bradley le fils de l’autre. N’eût été, la grossière erreur d’appréciation de Koman Coulibaly l’arbitre de la rencontre qui leur injustement refusé un but tout à fait valable, les poulains de Bradley senior auraient pratiquement validé leur ticket.

 

On a aussi et surtout retenu de ce match, le courage et la révolte des américains. Vu de l’occident, la sélection de Bob Bradley ne compte pas dans ses rangs des superstars. Elle fait penser à la Grèce de 2004 qui remporta au Portugal la Coupe d’Europe des Nations. Avec un jeu alléchant en plus. Les Boys ce sont d’abord et avant tout onze mecs qui sont conscients de la chance qu’ils ont de disputer une Coupe du monde qui plus est, sur le continent de leurs ancêtres, le berceau de l’humanité. Onze mecs qui sont prêts à suer sang et eau pour l’amour du maillot et l’honneur de la patrie. Onze mecs qui se défoncent les uns pour les autres sur le rectangle vert. Onze mecs dont l’envie, la volonté, la faim, la disponibilité, le don de soi et surtout la discipline permettent de sublimer les performances comme cet après midi. L’équipe des Usa n’a en son sein ni Nicolas Anelka, ni Frank Ribery. Chez les Boys, le nom le plus connu est Landon Donovan. Brillant sans plus, il évolue dans un pays où le football s’appelle soccer. C’est tout dire. Les autres jouent dans d’improbables clubs du championnat britannique.

 

revoir-le-match-slovenie-usa-4749152wsjmq 1612L’avant centre des Usa n’a ni le carte de visite, ni l’indiscutable talent de l’autoproclamé meilleur attaquant du monde Samuel Eto’o Fils. Il ne joue pas à l’Inter de Milan et n’a jamais gagné la ligue des champions. Il n’est sociétaire que du modeste club de Hull City en Angleterre. Mais à la différence des sus nommés, Jozy Altidore puisqu’il s’agit de lui, a envie. C'est pour cela qu'il a été tout au long du match un véritable poison pour les défenseurs slovènes, les mettant en permanence au supplice. Jozy Altidore mouille son maillot et est discipliné. C’est pour cela qu’il ne lui viendrait jamais à l’idée de dire qu’il n’a pas besoin de Coupe du monde dans sa carrière. Car il est bien conscient que porter les couleurs de son pays n'est comparable à rien du tout. Bien au contraire. C'est au-delà de tous les symboles. Que même deux triplés historiques ne sauraient égaler.

Et dire que les Usa ne sont même pas un pays de football…euh de soccer !!!

                                                                                                      

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 12:02

 Plus que le résultat négatif du Cameroun défait par le Danemark par 2 buts à 1, c’est surtout la physionomie générale de cette rencontre qui constitue le plus cinglant réquisitoire contre la méthode Le Guen.

 

Arrivé en juillet 2009 à la tête d’une équipe nationale camerounaise littéralement comateuse et bien embourbée dans les profondeurs du classement qualificatif pour le compte de la Can et de la Coupe du monde, l’ex-entraineur du Psg a réussi à obtenir de précieuses victoires contre les Lions de l’Atlas et les Panthères du Gabon. Victoires que l’on peut se permettre aujourd’hui de mettre davantage sur le compte d’un sursaut d’orgueil et des vestiges du légendaire « figthing spirit » des Lions Indomptables, que sur la méthode et la clairvoyance du technicien breton. En effet, PLG a débarqué à Yaoundé avec dans sa besace le 4-3-3 comme étant la panacée. Sans se demander si le médicament est adapté au mal et encore moins si son équipe a les arguments nécessaires pour appliquer au mieux ce système de jeu.

 

Disons le simplement : le bon sens et la logique voudraient à notre sens que le système de jeu d’une équipe soit déterminé par les joueurs à disposition. Et en aucun cas le contraire. Or malgré une Can désastreuse en Angola et c’est un doux euphémisme, il s’est entêté sur un chemin visiblement escarpé. Soyons clairs : quand une sélection a aussi peu de joueurs véritablement talentueux, elle ne peut gagner des trophées que si son système de jeu est adapté avec à la clé une discipline tactique rigoureuse. Or quand le coach n’est pas bon ou alors joue les apprentis sorciers, les joueurs globalement moyens au demeurant, ne peuvent être bons non plus. Certes, ces derniers ne sont pas à vernir dans cette débâcle sud-africaine. Ils ont même, reconnaissons-le, leur part de responsabilité.  L’équipe nationale a sans nul doute livré et ce malgré la défaite, sa rencontre la plus aboutie de l’ère Le Guen. Le match se perd il est vrai, sur deux approximations défensives, mais de l’engagement et des occasions franches de but, il y en a eu à la pelle. Les Lions Indomptables n’ont cessé d’aller de l’avant, de prendre des risques, d’essayer de forcer leur destin. Pour faire simple, l’équipe a enfin joué au football. Et ce n’est certainement pas le fait des astres si cette copie a été rendue à travers le bon vieux 4-4-2. On a ainsi pu voir Eto’o Fils dans le registre qu’il maîtrise le mieux : être une équation pratiquement insoluble pour les défenses adverses et marquer. Les équipes qui n’ont pas la chance d’avoir des joueurs extraordinaires dans toutes leurs lignes, sont généralement bâties autour de leur unique argument. S'il y en a.

 

Le capitaine des Lions Indomptables est devenu l’un des tous meilleurs footballeurs de la planète en évoluant en position axiale sur le front de l’attaque. Quand on a la chance d’avoir dans son effectif une arme de destruction massive comme Samuel Eto’o Fils, ne pas le mettre dans les conditions idéales pour l’expression et la pleine mesure de son talent peut être assimilé à une faute professionnelle grave. En étant convaincu que Samuel Eto’o Fils serait plus utile aux Lions Indomptables sur le côté droit, PLG a probablement pensé que ce qui est vrai à Milan pourrait l’être à Yaoundé. Comme ces émissaires des institutions de Bretton Woods qui viennent au chevet des pays africains avec des solutions « clés en main » très souvent déconnectées des réalités locales. Et encore! Malgré le triplé réalisé par son club, l’attaquant camerounais a réalisé cette année sa saison la moins prolifique en buts depuis qu’il côtoie les sommets du football européen. La faute à son exil forcé dans le couloir droit de l'attaque interiste.

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Si cette défaite des Lions Indomptables scelle donc leur parcours dans cette première Coupe du monde africaine, elle décuple cependant l’amertume. Quand on met dans la balance leur performance face aux Vikings et toutes les précédentes, on ne peut que regretter que PLG ait attendu que la gangrène se métastase autant. Quel gâchis!

 

                                                                                                      

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 11:39

 Un Free State stadium de Bloemfontein plein aux trois quarts, 30620 spectateurs chauffés à blanc avec les désormais légendaires vuvuzelas, une équipe camerounaise qu’on nous disait prête et affûtée face à des japonais injustement sous côtés. A l’arrivée les Lions Indomptables s’inclinent. Sans la manière. Cela devient une habitude. Malheureusement.


On voulait pourtant croire à cette équipe nationale camerounaise malgré les prestations pas très rassurantes lors de ses différents matchs de préparation. On voulait croire à cette équipe dont on nous avait promis qu’elle serait compétitive et tiendrait son rang à la fête du football au pays de Madiba.

On voulait croire à cette équipe qui en pleine préparation d’une compétition unique comme la Coupe du monde se permettait le luxe, au vu du manque d’automatismes dans son secteur offensif, d’offrir une semaine de vacances à sa star pour cause de longue et éprouvante saison en club. Et comme si cela ne suffisait pas, d’offrir aussi deux jours de farniente, ripailles et agapes de toutes sortes aux 23 joueurs au Hilton hôtel de Yaoundé.

On voulait croire et accorder le bénéfice du doute à Paul Le Guen qui nous assurait avec force qu’en Afrique du Sud, Les Lions Indomptables seraient métamorphosés par rapport au calamiteux parcours angolais dans le cadre de la dernière Coupe d’Afrique des Nations.

On voulait croire à ce capitaine à l’ego tout aussi immense que le talent qui après s’être offusqué qu’on débâte de son rendement en équipe nationale, a pris les camerounais à témoin dans les médias comme il sait désormais si bien le faire, promettant ici et là un beau parcours au pays des Bafanas Bafanas. Oui on voulait y croire ; mais comme une adolescente un peu fleur bleue qui croit toujours très naïvement et aveuglément aux belles paroles de son premier Roméo, nous avons été déçus et surpris. mbia-4726220djnkr 1879


Déçus par la pauvreté du jeu des Lions Indomptables. En réalité, on aurait dit que le temps s’était arrêté depuis la CAN angolaise. L’équipe est toujours aussi frileuse et attentiste en défense. C’est d’ailleurs ce qui à la 39ème minute de la première mi-temps permet à Honda pourtant esseulé au milieu de trois camerounais, d’amortir le centre de Mastui, d’acheter son journal, de boire son verre de saké et d’ajuster tranquillement Souleymanou qui n’a manifestement pas encore compris qu’il doit être souverain sur toutes les balles aériennes dans ses 6m. Au milieu de terrain, les poulains de PLG sont toujours autant incapables de produire du jeu, de faire des passes potables, de jouer dans le sens du poil. Certes Joël Matip a régulièrement essayé de jouer vers l’avant, mais isolé entre un Jean II Makoun qui a donné 95% de ses ballons sur le côté ou en retrait, et un Enoh Eyong au déchet si inhabituellement élevé, il a vite été rattrapé par la médiocrité collective de ses partenaires de l’entrejeu. En attaque, on aimerait bien savoir comment des joueurs aussi faibles techniquement que Achille Webo et Idrissou Mohamadou sont convoqués en équipe nationale.

 

Quant à « la légende » Samuel Eto’o Fils, pour reprendre la terminologie d’une certaine presse, on l’a vu en tout et pour tout deux fois : à la 35mn quand il sonne le tocsin côté droit et sert idéalement Enoh et à la 49mn lorsqu’il offre un café-crème à trois japonais. Malheureusement son centre en retrait sera mal exploité par Maxime Choupo-Moting qui finalement est l’une des rares satisfactions de cette équipe. Pour son premier match officiel sous les couleurs nationales et en Coupe du Monde, le néo-camerounais a montré de belles dispositions. Surpris, nous l’avons aussi été, et ce n’est là non plus une nouveauté, par cette équipe sans animation, sans ligne directrice et qui a pour seul plan de jeu quand elle est menée de balancer systématiquement de longs saucissons vers l’avant. On ne reviendra pas ici sur l’obstination de PLG à faire jouer SEF sur le côté durant environ 85mn et lui demander de revenir dans l’axe à 5mn du terme de la rencontre. Les Lions Indomptables en réalité, se sont mis dans une bien inconfortable situation.


En perdant d’entrée de jeu face à l’équipe « la plus prenable » de la poule, ils risquent ainsi d’avoir des vacances avant l'heure. Et surtout du temps pour dépenser à loisir leurs 45 millions de FCFA de prime de participation.

                                                                                                             

 

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